Dans cette nouvelle configuration, les coordinations continentales jouent un rôle déterminant. C’est une des spécificités du RIEH.
La principale raison de cette organisation tient à ce qu’est l’économie humaine elle-même.
Nous l’avons souvent dit, le mot économie dans cette expression est à prendre non pas au sens habituel de système d’organisation de la production et de l’échange des biens et des services, mais dans son sens originel d’organisation de la maison commune : comment l’humanité s’organise pour répondre aux besoins de ses membres et faire respecter leurs droits. Et cette économie est humaine dans le sens où ces besoins et ces droits sont de plusieurs ordres (« tout l’homme »), qu’il s’agit des besoins et des droits de toutes les personnes (« tous les hommes ») et que cette organisation donne leur place à toutes les personnes (« par tous les hommes »). Ajoutons que nous avons bien aujourd’hui la vision que pour la satisfaction de ses besoins et le respect de ses droits, l’homme ne domine pas et encore moins ne détruit pas la nature, mais qu’il en est une partie consciente, respectueuse de ses équilibres. « Il danse avec la nature » comme disent nos amis de Songhaï.
Ainsi l’économie humaine est beaucoup plus que l’économie, c’est une politique au sens large d’organisation de la société. Et dans toute société on ne peut s’organiser et agir qu’en tenant compte de sa culture, de la civilisation à laquelle elle participe.
L’économie humaine se construit ainsi dans la diversité des cultures et des civilisations, avec leur histoire, leur situation géopolitique.
Les coordinations continentales du RIEH visent donc à prendre en compte ces différences, à une échelle suffisamment large pour ne pas se limiter à des cultures trop particulières, tout en les prenant cependant en compte.
Il y en a actuellement quatre, mais d’autres pourront se constituer si des organisations venues d’autres aires culturelles décident de participer.
Pluralité donc, mais aussi unité et universalité, car le genre humain est aussi un ensemble et les droits humains sont universels.
Les interdépendances sont de plus en plus fortes et évidentes, que ce soit pour le climat, la biodiversité, la sécurité, la paix, mais aussi la recherche des équilibres dans les échanges économiques et culturels.
Le RIEH, avec son comité d’orientation constitué de représentants de coordinations continentales, cherche donc à trouver le bon équilibre, celui comme aurait dit L.-J. Lebret du « pluriversel ».
A decentralized network
In this new configuration, the continental coordinations play a determining role. This is one of the specificities of the INEH.
The main reason for this organization lies in what the human economy itself is. As we have often said, the word economy in this expression is not to be taken in the usual sense of a system of organization of production and exchange of goods and services, but in its original sense of organization of the common house: how humanity organizes itself to meet the needs of its members and to ensure that their rights are respected. And this economy is human in the sense that these needs and these rights are of several kinds (whole person), that it is about the needs and the rights of every person and that this organization gives their place to all people (by all persons). Let us add that we have today the vision that for the satisfaction of their needs and the respect of their rights, the people does not dominate and even less does not destroy the nature, but is a conscious part of it, respectful of its balances. "They dance with nature", as our Songhai friends say.
Thus human economy is much more than economy, it is politics, in the broad sense of organization of society. And in any society, one can only organize and act by taking into account the culture, the civilization to which this culture belongs. Human economy is thus built in the diversity of cultures and civilizations, with their history, their geopolitical situation. INEH continental coordinations therefore aim to take these differences into account, on a sufficiently large scale so as not to be limited to cultures that are too particular, while taking them into account. There are currently four of these continental coordinations, but others may be formed, should organizations from other cultural areas decide to participate.
Plurality, therefore, but also unity and universality, because humanity is also a whole and human rights are universal. Interdependencies are increasingly strong and obvious, whether for the climate, biodiversity, security, peace, but also the search for balance in economic and cultural exchanges.
The INEH, with its Steering Committee made up of representatives of continental coordinations, is therefore seeking to find the right balance, that of "pluriversality".
Una red descentralizada
En esta nueva configuración, las coordinaciones continentales desempeñan un papel determinante. Esta es una de las especificidades de la RIEH.
La razón principal de esta organización reside en lo que es la propia economía humana. Como hemos dicho a menudo, la palabra economía en esta expresión no debe tomarse en el sentido habitual de un sistema de organización de la producción y el intercambio de bienes y servicios, sino en su sentido original de organización de la casa común: cómo se organiza la humanidad para satisfacer las necesidades de sus miembros y garantizar el respeto de sus derechos. Y esta economía es humana en el sentido de que estas necesidades y derechos son de varios tipos ("todo el ser humano"), que se trata de las necesidades y derechos de todas las personas ("todos los seres humanos") y que esta organización da su lugar a todas las personas ("por todos los seres humanos"). Añadamos que hoy tenemos la visión de que para satisfacer sus necesidades y respetar sus derechos, el ser humano no domina y menos aún destruye la naturaleza, sino que es parte consciente de ella, respetuosa de su equilibrio. "Baila con la naturaleza", como dicen nuestros amigos de Songhai.
Así, la economía humana es mucho más que una economía, es una política en el sentido amplio de la organización de la sociedad. Y en cualquier sociedad sólo se puede organizar y actuar teniendo en cuenta su cultura, la civilización de la que participa. La economía humana se construye así en la diversidad de culturas y civilizaciones, con su historia y situación geopolítica. Por lo tanto, las coordinaciones continentales de la RIEH pretenden tener en cuenta estas diferencias, a una escala lo suficientemente grande como para no limitarse a culturas demasiado específicas, pero teniéndolas en cuenta. Actualmente, estas coordinaciones son cuatro, pero pueden formarse otras si las organizaciones de otros ámbitos culturales deciden participar.
Pluralidad, pues, pero también unidad y universalidad, porque el género humano es también un todo y los derechos humanos son universales. Las interdependencias son cada vez más fuertes y evidentes, ya sea por el clima, la biodiversidad, la seguridad, la paz o la búsqueda de equilibrio en los intercambios económicos y culturales.
Por ello, la RIEH, con su comité de dirección formado por representantes de las coordinaciones continentales, trata de encontrar el equilibrio adecuado.
1) Posté par Eric Bisonga le 22/2/2022 à 6h15 (répondre)
Bonjour,
Nous sommes heureux de lire ce message, un avenir meilleur pour nous membres du RIEH, les droits humains sont universelle, l'interdépendance ,l'organisation de la maison commune, oui en Afrique et surtout au Kivu, nous sommes déterminé pour améliorer le bien être....merci beaucoup pour cet élan du réseau
2) Posté par Eric Bisonga le 22/2/2022 à 6h15 (répondre)
Bonjour,
Nous sommes heureux de lire ce message, un avenir meilleur pour nous membres du RIEH, les droits humains sont universelle, l'interdépendance ,l'organisation de la maison commune, oui en Afrique et surtout au Kivu, nous sommes déterminé pour améliorer le bien être....merci beaucoup pour cet élan du réseau