Nous avons désormais l’habitude de voir un écran quadrillé par des têtes de personnages installés chacun chez eux devant les caméras de leur ordinateur.
Le RIEH a connu un tel événement le 7 janvier dernier.
Une cinquantaine de connexions se sont établies reliant virtuellement Katmandou au Népal avec Buenos Aires en Argentine ; Bangui en République Centrafricaine avec Chang Mai en Thaïlande ; Le Mené en Bretagne, France avec Niamey au Niger.
Quatre continents sont ainsi représentés : l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Liaisons souvent fragiles car les connexions Internet ne sont pas toujours stables. La diversité des costumes et des objets accrochés au mur sur les fonds d’écran témoigne de la pluralité des membres du réseau.
Dominique Lesaffre, Président de Développement et Civilisations Lebret-Irfed (DCLI) et, de ce fait, Président du RIEH sous la forme qu’il connaît depuis une dizaine d’années, anime les débats en utilisant successivement les trois langues qu’il maîtrise parfaitement.
Toutes ces personnes sont virtuellement réunies parce qu’elles représentent des organisations qui ont décidé de signer la Charte constitutive du RIEH. Certes le RIEH existe déjà, mais sous une forme où il émane d’une organisation ayant son siège à Paris et qu’on appelle couramment le Centre Lebret.
C’est l’AG de DCLI qui élit le Conseil d’administration qui fait office d’organe de pilotage du RIEH.
Les coordinateurs continentaux du RIEH ont été cooptés par le Conseil d’administration de DCLI et tirent de ce dernier leur légitimité.
La Charte met en place une autre logique, car ce sont les organisations signataires qui vont désormais constituer l’Assemblée générale du RIEH.
Ce sont elles aussi qui choisissent sur chaque continent leurs coordinateurs et les coordinateurs continentaux constituent un Comité d’orientation qui est l’instance qui décide des orientations et des actions communes à tout le réseau.
Selon la Charte, il y a pour chaque continent deux coordinateurs, une femme et un homme.
DCLI, qui a pris à cette occasion de nom de Développement & Civilisations, continue de jouer un rôle particulier, car le RIEH n’a pas de personnalité juridique et D&C est la personne morale qui porte administrativement et juridiquement le RIEH.
C’est aussi DCLI qui assure le financement des instances internationales du RIEH : AG, Comité d’orientation et Secrétariat international.
Les autres membres, quant à eux, assurent le financement des coordinations de leur continent.
Cette place particulière conduit à ce que le Président et le Trésorier de D&C soient statutairement membres du Comité d’orientation, indépendamment de la coordination Europe.
Ainsi, le RIEH, conformément à son appellation de réseau, n’émane plus de façon descendante d’un centre mais de façon montante de ses membres. On peut donc légitimement parler d’une étape décisive,
une sorte de refondation comme en témoigne le terme d’Assemblée constitutive.
A constituent assembly with many faces
We are now used to seeing a screen squared by the heads of persons each installed at home in front of their computer cameras. The INHE had such an event on January 7th 2022. About forty connections were established virtually linking Kathmandu in Nepal with Buenos Aires in Argentina; Bangui in Central African Republic with Chang Mai in Thailand; Le Mené in Brittany, France with Niamey in Niger. Four continents are thus represented: Latin America, Africa, Asia and Europe. Links are often fragile because Internet connections are not always stable. The diversity of the costumes and objects hung on the wall on the backgrounds testifies to the plurality of the members of the network.
Dominique Lesaffre, President of Développement et Civilisations Lebret-Irfed (DCLI) and, as such, President of the INHE (in the form it has taken for the past ten years), moderates the debates by using successively the three languages he masters perfectly.
All these people are virtually together because they represent organizations that have decided to sign the INHE Constitutive Charter. It is true that the INEH already exists, but in a form where it emanates from an organization with its headquarters in Paris and which is commonly called the Lebret Center. It is the GA of DCLI that elects the Board of Directors which acts as the steering body of the INHE. The continental coordinators of the INHE have been co-opted by the DCLI Board of Directors and derive their legitimacy from the latter.
The Charter puts in place another logic, because it is the signatory organizations that will henceforth constitute INHE General Assembly. They are also the ones who choose their coordinators on each continent and the continental coordinators constitute a Steering Committee which is the body that decides on the orientations and actions common to the whole network.
According to the Charter, there are two coordinators for each continent, one woman and one man.
DCLI, which on this occasion took the name of Développement & Civilisations, continues to play a particular role, because the INHE has no legal personality and D&C is the legal entity that carries the INHE administratively and legally. It is also D&C which ensures the financing of the international authorities of the INHE: GA, Steering Committee and International Secretariat. The other members, for their part, ensure the financing of the coordinations of their continent. This particular position leads to the fact that the President and the Treasurer of D&C are statutorily members of the Steering Committee, independently of the European coordination.
Thus, the INHE, consistantly with its status of network, no longer emanates in a top-down way from a center but in an bottom-up way from its members. We can therefore legitimately speak of a decisive step, a sort of refoundation, as the term Constitutive Assembly testifies.
Una asamblea constituyente con muchas caras
Ahora estamos acostumbrados a ver una pantalla cuadriculada, con las fotos de las personas instaladas en su casa, frente a las cámaras de sus computadoras. El RIEH experimentó un evento de este tipo el 7 de enero de 2022. Se establecieron unas cuarenta conexiones que unían virtualmente Katmandú, en Nepal, con Buenos Aires, en Argentina; Bangui, en la República Centroafricana, con Chang Mai, en Tailandia; Le Mené, en la Bretaña francesa, con Niamey, en Níger. Así, están representados cuatro continentes: América Latina, África, Asia y Europa. Los enlaces suelen ser frágiles porque las conexiones a Internet no siempre son estables. La diversidad de los trajes y de los objetos colgados en la pared atrás de cada persona atestigua la pluralidad de los miembros de la red.
Dominique Lesaffre, presidente de Développement et Civilisations Lebret-Irfed (DCLI) y, como tal, presidente de la RIEH en la forma que la conoce desde hace diez años, modera los debates utilizando las tres lenguas que domina a la perfección.
Todas estas personas, virtualmente juntas, representan a organizaciones que han decidido firmar la Carta Constitutiva del RIEH. Por supuesto, el RIEH ya existe, pero en una forma en la que emana de una organización con sede en París y comúnmente llamada Centro Lebret. Es la AG de DCLI la que elige al Consejo de Administración, que actúa como órgano de dirección de la RIEH. Los coordinadores continentales de la RIEH han sido cooptados por el Consejo de Administración de DCLI y obtienen su legitimidad de este último.
La Carta pone en marcha una lógica diferente, ya que son las organizaciones firmantes las que constituirán en adelante la Asamblea General de la RIEH. También ellas son quienes eligen a sus coordinadores en cada continente; las y los coordinadores continentales constituyen un Comité de Orientación que es el órgano que decide las orientaciones y acciones comunes a toda la red. Según la Carta, hay dos coordinadores para cada continente, una mujer y un hombre.
DCLI, que en esta ocasión tomó el nombre de Développement & Civilisations, sigue desempeñando un papel especial, ya que la RIEH no tiene personalidad jurídica y D&C es la entidad jurídica que apoya administrativa y legalmente a la RIEH. También es DCLI quien asegura la financiación de los órganos internacionales de la RIEH: AG, Comité Directivo y Secretariado Internacional. Los demás miembros, por su parte, aseguran la financiación de las coordinaciones de su continente. Esta posición particular lleva a que el presidente y el tesorero de D&C sean estatutariamente miembros del Comité Directivo, independientemente de la coordinación europea.
Así, la RIEH, de acuerdo con su nombre de red, ya no emana de forma descendente de un centro sino de forma ascendente de sus miembros. Por lo tanto, podemos hablar legítimamente de un paso.