La réunion a commencé par le discours de bienvenue de M. L A Samy, coordinateur d'INHE-Asia.
Il a expliqué les raisons de l'organisation d'une telle réunion et a également remercié tous les membres de s'être joints à cette initiative dans un délai très court.
La parole a ensuite été donnée à M. Herman Kumara, responsable de la NAFSO-Sri Lanka, pour la première partie de la présentation du Sri Lanka. Cette discussion en ligne a été modérée par M. Sundara Babu Nagappan, secrétaire exécutif d'INHE-Asia.
M. Herman Kumara a fait une mise à jour générale de la situation politico-économique actuelle au Sri Lanka. Tout en abordant les questions politico-économiques, il a expliqué que la plupart des Sri Lankais se trouvent actuellement dans une situation difficile, qu'ils soient agriculteurs, travailleurs dans les plantations, pêcheurs, jeunes, étudiants ou travailleurs industriels puis insisté sur le problème actuel de la sécurité alimentaire.
Le Sri Lanka traverse actuellement une grave crise alimentaire. Les pompes à essence sont à sec, ce qui oblige les gens à faire la queue pendant des heures. Les tensions liées à la pénurie d'approvisionnement ont donné lieu à des violences sporadiques. Des personnes sont mortes en faisant la queue pour acheter du carburant sous une chaleur étouffante. Les pénuries d'articles essentiels tels que le carburant, la nourriture et les médicaments obligent même les gens, en particulier les travailleurs journaliers, à fuir le pays. Le Sri Lanka est également confronté à une grave crise de l'électricité. (Pendant que la présentation de M. Herman se déroulait, nous avons eu une panne d'électricité pendant la réunion).
Même qu'un jour, avant cette réunion en ligne, le 15 mars 2022, des dizaines et des milliers de personnes se sont rassemblées dans la capitale Colombo et ont protesté contre l'aggravation de la crise économique.
Le taux d'inflation global actuel s'élevait à 17,5 %, le plus élevé depuis 2015. L'économie sri-lankaise dépend des importations pour les produits essentiels. Or, elle a épuisé ses réserves de change, et ne dispose donc pas de suffisamment de liquidités pour payer les importations.
Le problème n'a pas commencé en 2022. Grâce à des cycles d'emprunts répétés depuis 2007, le gouvernement sri-lankais a accumulé une dette d'environ 12 milliards de dollars. En 2018, il s'est à nouveau endetté de quelques milliards auprès de la Chine et de l'Inde. Le Sri Lanka a loué son célèbre port de Hambantota à la Chine. Alors que le pays empruntait de toutes parts, les investissements directs étrangers (IDE) au Sri Lanka, n'ont cessé de diminuer depuis 2018.
Le Sri Lanka dépend fortement des revenus du tourisme. En effet, le tourisme représente 10 % de son PIB. Mais les attaques terroristes qui ont frappé le pays en 2019 ont entamé son secteur touristique. Le tourisme a chuté de 50 % après les attentats du jour de Pâques. Et pour ajouter de l'huile sur le feu, avec la pandémie de COVID qui a frappé le monde, le tourisme au Sri Lanka a encore ralenti.
De nouvelles exonérations fiscales ont été introduites en faveur des riches et ce, immédiatement après l'élection du nouveau gouvernement en décembre 2019.
Les principales devises étrangères du Sri Lanka, proviennent des transferts de fonds des travailleurs nationaux, du tourisme, des exportations de pierres précieuses et de vêtements. Seule l'industrie du vêtement a survécu à la pandémie, alors que tous les autres secteurs se sont effondrés au cours des dernières années. Le pays n'a donc perçu aucun revenu. C'est ainsi que la crise actuelle s'est aggravée dans la société sri-lankaise.
Il y a trois zones climatiques différentes dans le pays : humide, intermédiaire et sèche. Le Sri Lanka compte 103 bassins hydrographiques naturels. En outre, le Sri Lanka compte environ 30 000 réservoirs à petite échelle d'origine ancienne ou réservoirs villageois mineurs, dont la majorité a été construite entre le 3e et le 12e siècle avant J.-C. Les eaux souterraines sont la principale source d'eau, en particulier dans les zones rurales, et on estime qu'environ 72% de la population rurale dépend des eaux souterraines pour tous les usages domestiques.
Une détérioration de la qualité de l'eau a été signalée dans certaines rivières. La principale cause de pollution de l'eau dans les zones urbaines est le déversement de déchets domestiques et industriels et d'eaux usées non traitées dans les cours d'eau. Dans les zones agricoles, les produits agrochimiques sont les principaux polluants.
La contamination par les nitrates et les bactéries dans les eaux souterraines et de surface, principalement due à un mauvais assainissement et à des eaux usées non traitées ou insuffisamment traitées, les produits chimiques toxiques provenant des activités industrielles et agricoles, et l'eutrophisation des lacs/réservoirs, sont les principaux problèmes de la crise de l'eau.
L'expansion des activités d'extraction de sable a également affecté la qualité de l'eau des rivières, en augmentant la turbidité, en diminuant le débit de l'eau et en accélérant l'intrusion d'eau salée. L'intrusion d'eau salée accélérée par les activités d'extraction de sable a affecté l'approvisionnement en eau potable et les affaires judiciaires concernant l'extraction de sable ont augmenté ces dernières années.
La déforestation est l'un des problèmes environnementaux les plus graves au Sri Lanka. La couverture forestière en 2018 était de 30% et dans les années 1920, l'île en comptait 49%.
Un projet massif de culture d'Aloe Vera est mis en œuvre sur un terrain de 102 000 acres dans le district d'Anuradhapura, principalement pour l'exportation. Cette immense terre a été donnée à la société avec un bail de 30 ans. Un autre terrain de 21 000 hectares a été donné à une société basée à Singapour, SLI Development, avec un bail de 30 ans pour la production de sucre et la culture de la canne à sucre. Selon l'accord, l'usine sucrière de Kantale et les terres voisines ont été données à la société. L'eau nécessaire à la culture devait provenir de Kalu ganga, un affluent de la rivière Mahaweli. L'accord autorise également la société à importer du sucre non purifié, à le purifier ici et à le réexporter. Cela se fera sans pratiquement aucune surveillance. Les gouvernements précédents ont également conclu des accords qui ont conduit à des monopoles, comme celui du blé, et ceux-ci n'ont eu que des effets négatifs sur la population locale. Quelques personnes en profiteront aux dépens du pays.
De tels projets mettent en péril la sécurité alimentaire, l'environnement et la vie agricole du Sri Lanka. La protection de l'environnement est liée à l'agriculture, à la terre, au développement et à tous les autres secteurs d'un pays. Il est important de prêter attention lorsque certaines décisions politiques prises par le gouvernement entrent en conflit avec une autre série de politiques.
Puis l’accent a été mis sur les questions de changement climatique. Classé comme le 4e pays le plus touché par le changement climatique en 2016, la grande majorité des catastrophes naturelles au Sri Lanka est le résultat des variations climatiques. Par conséquent, il est nécessaire de renforcer la préparation aux catastrophes et de mettre en place des interventions appropriées pour renforcer la résistance au changement climatique. Environ 50 % des 22 millions de citoyens du Sri Lanka vit dans des zones côtières de faible altitude à l'ouest, au sud et au sud-ouest de l'île, et sont exposés à une future élévation du niveau de la mer.
En termes de conditions météorologiques, le mois d'avril était censé être le plus chaud. Cependant, il pleut actuellement dans plusieurs régions. Le temps devait être sec. De tels variations climatiques affectent et endommagent les cultures saisonnières. Le Sri Lanka a perdu plusieurs quantités d'étangs de pêche, de terres agricoles, de couverture forestière, etc.
Un autre problème important est l'augmentation des monocultures au détriment du bien-être des populations locales. Le Sri Lanka est déjà connu pour ses monocultures comme le thé, le caoutchouc, le palmier, etc. L'introduction de plantations à grande échelle entraîne souvent un transfert de propriété des communautés locales vers de grandes entreprises privées. Les priorités ne sont pas les populations locales dans les monocultures. La sécurité alimentaire locale, la santé et les autres besoins sont finalement ignorés.
M. Herman s'est ensuite attardé sur la politique des engrais et des pesticides. Le plongeon soudain du Sri Lanka dans l'agriculture biologique a récemment provoqué un énorme désastre. Le Sri Lanka a interdit les engrais chimiques sans préparer les agriculteurs, ce qui a provoqué une flambée des prix des aliments et des pénuries. En avril 2021, le gouvernement a interdit l'importation de plus de 600 articles, dont des engrais chimiques et des aliments comme l'avoine, le lait de soja, les produits laitiers et le jus de pomme. Le gouvernement a invoqué des problèmes de santé chroniques généralisés et la destruction écologique due aux produits agrochimiques pour justifier cette interdiction. Le gouvernement a invoqué l'utilisation excessive de produits agrochimiques pour expliquer l'augmentation des affections rénales, des cas de cancer et des maladies non transmissibles.
Ces mesures gouvernementales mal planifiées ont ajouté à la misère des populations locales.
Il a également exprimé sa profonde inquiétude quant au rétrécissement des espaces démocratiques dans le pays. Les organisations de la société civile ont également besoin de motivation dans la situation actuelle. Le gouvernement utilise des lois draconiennes pour cibler les travailleurs de la société civile et des droits de l'homme. Plusieurs violations illégales des droits des militants de la société civile et des journalistes se poursuivent. Les initiatives de syndicalisation sont totalement à la traîne. Au Sri Lanka, où l'espace civique a été précaire en raison de son histoire de conflit ethnique violent qui a pris fin en 2009, deux événements récents ont réduit le champ d'action civique : les attaques terroristes du dimanche de Pâques et la déclaration d'urgence qui en a résulté, et l'arrivée au pouvoir du président Gotabaya Rajapaksa, tous deux en 2019. Au Sri Lanka, le règlement d'urgence donne au président le pouvoir d'interdire les processions et les réunions publiques.
Depuis janvier 2020, les décisions du gouvernement sont prises sans aucun contrôle du Parlement. La société civile sri-lankaise craint que le groupe de travail présidentiel n'étende le contrôle militaire à la vie civile. Elle peut abuser de son pouvoir pour réduire les voix dissidentes jugées nuisibles à l'existence libre et pacifique de la société. Le déploiement accru de personnel militaire aux côtés de la police et l'usage disproportionné de la force contre des manifestants pacifiques, comme on l'a observé récemment, sont également alarmants. Le Sri Lanka est le deuxième pays au monde pour le nombre de disparitions forcées. Par conséquent, la société civile vit dans la peur en raison de ces intimidations.
M. Herman a enfin mentionné certaines des réponses de NAFSO à ces défis.
NAFSO a lancé des unités de production autosuffisantes. Environ 1500 jeunes ont reçu une formation sur les jardins familiaux et chacun d'entre eux a bénéficié d'un soutien. Des graines et du compost ont même été fournis. La formation a été accordée pour l'autosuffisance. L'idée était de lutter en priorité contre la malnutrition et la faim. Mais les problèmes et le défi de la génération de revenus pour les jeunes demeurent.
Nous avons également des problèmes d'accaparement des terres dans l'est et le nord du Sri Lanka. Partout, les gens souffrent à cause de politiques défectueuses. Il n'y a pas de direction appropriée, pas de programme de bien-être. Il y a un manque de vision. Le gouvernement développe de nouvelles villes portuaires, des ports, et la construction de nouveaux aéroports internationaux mais il n'y a pas d'argent dans les coffres. Le gouvernement est en faillite. En tant que pays à revenu intermédiaire, le remboursement des dettes représente un défi de taille.
M. Herman a transmis la présentation à un autre fonctionnaire de NAFSO, M. Gamini Thilakaratne, pour qu'il la poursuive.
M. Gamini a présenté un exposé en power-point intitulé " NAFSO & the paths and experiences of human economy ". Ce diaporama est accessible en cliquant sur ce lien.
Elle traitait de la situation politique et économique actuelle du Sri Lanka, du contexte de la crise actuelle, de la situation contemporaine, des défis nationaux auxquels NAFSO est confronté, de la manière dont NAFSO tente d'intervenir dans la production agricole et des autres contributions apportées par NAFSO.
Après la présentation de M. Gamini, M. Dulip, du district de Galle, dans la province du Sud, a fait part de ses expériences en langue cinghalaise, qui ont été traduites en anglais.
Selon M. Dulip, les jeunes de la région traversent une période très difficile. L'éducation est très compétitive pour eux. Ils doivent suivre le meilleur système éducatif pour obtenir une formation universitaire. Même trouver un emploi est très difficile pour eux. Ils ont besoin d'une influence extérieure pour trouver un bon emploi. Cette situation les rend très malheureux.
La disponibilité de drogues illégales et d'alcool et l'implication des jeunes dans cette menace est devenue un problème critique dans la région. Les jeunes dépensent au moins 50% de leur revenu durement gagné en drogues et en alcool. C'est un problème très difficile à gérer pour une agence de développement social.
Les familles de pêcheurs de la région peuvent gagner un revenu substantiel grâce au secteur de la pêche. Malheureusement, faute de consacrer leurs revenus à la jeunesse et à l'éducation de leurs enfants, les familles gaspillent leur argent en alcool et en drogues. Les agences de développement social ont du mal à protéger les jeunes et les enfants dans ces conditions. La NAFSO a élaboré un projet visant à sauver les aspects environnementaux du lagon de Rathgama, qui est une zone très précieuse dans notre district. Les groupes de jeunes et d'enfants de la NAFSO travaillent dur pour protéger l'environnement. Mais nous n'obtenons pas un soutien suffisant de la part des agents du gouvernement dans la région. C'est très décourageant pour nos groupes de jeunes.
Le système éducatif du pays est très mécanique. Il ne développe pas la personnalité équilibrée des jeunes. Les parents et le gouvernement encouragent les jeunes à suivre une éducation conventionnelle.
M. Saman, originaire de Kurunegala, dans la province du Nord-Ouest, a également partagé ses expériences en langue cinghalaise, qui ont été traduites en anglais.
Selon M. Saman, le système éducatif du Sri Lanka est totalement dépassé. Il ne donne pas la bonne direction à la jeunesse de notre pays. Il rend les jeunes très compétitifs les uns par rapport aux autres et détruit les valeurs humaines. Malheureusement, les parents et les adultes font la promotion des valeurs éducatives actuelles. Cette situation rend les jeunes très frustrés. Les jeunes de nos régions deviennent également fortement dépendants des drogues. Les groupes de jeunes qui étaient avec NAFSO pour des activités de bien-être social s'éloignent des initiatives de NAFSO. Il est regrettable que les jeunes s'adonnent à ces drogues nocives et à l'alcool et qu'ils détruisent leur vie, alors que la société a besoin de leur aide pour développer des activités sociales productives. NAFSO avait lancé un programme de jardinage domestique avec 50 familles afin d'augmenter l'approvisionnement alimentaire des familles et d'améliorer leurs revenus. Toutefois, les volontaires ne reçoivent pas de soutien approprié de la part des agences gouvernementales compétentes. NAFSO a encouragé les jeunes et les femmes de la région à soutenir ces initiatives. Mais aujourd'hui, nous ne recevons pas l'aide que nous attendions des jeunes, car ils sont très impliqués dans les activités d'éducation compétitive.
M. Saman a également évoqué les attaques d'animaux sauvages contre l'agriculture et les habitations. Il y a également une crise de l'eau dans les zones agricoles. Il y a des problèmes liés à la migration et aux déplacements forcés. Ces dernières années ont également été marquées par un nombre élevé de suicides et de problèmes de dépression mentale chez les jeunes.
M. Herman a finalement résumé la discussion par ses idées et ses réflexions.
Il a mentionné les nouveaux défis dus à l'économie actuelle, centrée sur le profit et non plus sur l'humain.
Les "grands" dominent, et les "petits" sont marginalisés.
Les initiatives de NAFSO sont très petites par rapport à l'ampleur du problème.
Les efforts de la société civile ne sont pas valorisés, ni reconnus.
L'économie néolibérale n'a rien à voir avec le bien-être des Sri Lankais ordinaires. Elle a divisé les sociétés en encourageant la compétition et l'individualisme. Elle a ruiné les coopératives et le travail d'équipe entre les gens. L'accent est toujours mis sur les grands marchés, la "petite échelle" est systématiquement mise à mal.
Cependant, le côté positif du COVID est qu'il a révélé la farce du "village global".
En conclusion, il y a un besoin urgent de commencer quelque chose de "nouveau". Il faut développer une sorte d'unités autosuffisantes. Il faut insuffler plus d'humanité dans la société et promouvoir une économie solidaire. C'est là que l'idée et la perspective de l'économie humaine deviennent significatives.
M.L.A.Samy (AREDS) Comment rendre visible le "petit" ? Nous devons y travailler davantage en utilisant la vision de l'économie humaine.
Mme Farhana (HDO) a parlé de l'existence d'une situation similaire dans le centre du Sri Lanka et des activités de l'HDO. Elle a parlé des efforts de sensibilisation et de subsistance de l'HDO. Elle a également parlé du travail effectué après le tsunami, en particulier sur les femmes. Elle a également mentionné l'autonomisation locale par le biais des élections au conseil provincial.
M. Nicholas (IRDS) a apprécié la présentation de la NAFSO. Il a remercié l'équipe pour l'opportunité d'apprentissage croisé. Il estime que cette initiative devrait être poursuivie et couvrir tous les territoires.
Mme Naiyana (RTRC) a indiqué qu'une situation similaire existe également en Thaïlande. Les jeunes sont très dépendants des téléphones portables et de la toxicomanie. C'est une grande préoccupation pour la société civile de ce pays. Il est nécessaire de faire preuve de solidarité entre les pays et l'INHE pour relever ces défis collectivement.
M. Murthy (PCDS) a mentionné les tensions liées aux problèmes côtiers entre les communautés de pêcheurs du Sri Lanka et du sud de l'Inde. Il s'est interrogé sur le rôle de NAFSO dans la résolution de ces problèmes.
Il s'inquiète également de la concurrence entre l'Inde et la Chine au sujet du Sri Lanka.
Enfin, la discussion s'est orientée vers le thème " Comment reproduire les bonnes pratiques ? " et " Comment promouvoir la visibilité et l'espace pour que les voix soient entendues ?".
Les gouvernements n'ont pas été cohérents, d'un côté ils harcèlent la société civile et de l'autre ils cherchent à soutenir la société civile dans la résolution des problèmes du pays.
Tous ont souligné l'importance de maintenir les dialogues, l'apprentissage croisé et le partage d'expériences. Il faut encourager de plus en plus le dialogue de peuple à peuple. De nouvelles propositions pour de nouvelles actions sociales ont également été formulées par tous. L'importance de la formation dans une perspective d'économie humaine a également été ressentie par tous les participants.
Enfin, il a été décidé que le processus se poursuivrait avec la deuxième présentation du Sri Lanka, à savoir HDO, et que des initiatives communes seraient élaborées collectivement par le biais de discussions et de dialogues.
L'idée principale derrière cette initiative de rencontre INHE Sri Lanka est la suivante :
Nous, INHE-Asie,
1 - Œuvrons pour créer un environnement d'apprentissage croisé entre le Sri Lanka et le reste de l'Asie et du monde.
2 - Œuvrons pour promouvoir un processus d'universalisation par lequel NAFSO et d'autres membres de l'INHE du Sri Lanka obtiennent des contributions et des points de vue tant au niveau des idées que des actions, en particulier dans le cadre du développement de la personnalité entière de chaque personne et de tous les peuples.
3 - Œuvrons pour renforcer la perspective d'une "économie humaine" avec de la vie, par opposition à l'économie néolibérale actuelle, inhumaine et sans vie.
4 - Œuvrons pour développer de nouvelles propositions par le biais d'un processus collaboratif mettant en évidence la différence entre croissance et développement, tout en ne laissant personne de côté.
Pour accéder au rapport original en anglais, cliquez sur ce lien.
Juste ici, ci-dessous, la parole est à vous...