"Pour un développement humain, intégral, solidaire et participatif, en harmonie avec le vivant"

 
 
 
 
 
 
 
 

L’éviction d’Emmanuel Faber de la direction de Danone,  échec d’un acteur engagé de l’économie humaine ? Actualités Mexico - Un aperçu sur les territoires en marche vers l'Economie humaine

A Minova-Bweremana, un Groupe local d’Economie humaine au cœur d’une population qui se prend en charge
 

 

MINOVA

 

Minova et Bweramana sont deux bourgades voisines qui forment une même agglomération bien qu’elles soient situées de part et d’autre de la limite administrative entre deux provinces de la région du Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Il est difficile d’y accéder par la route et les liaisons par le lac qu’elles bordent sont aléatoires. Un territoire qui n’est pas dans les radars médiatiques nationaux ou continentaux et encore moins internationaux.

Avec une population qui subit les conséquences d’une insécurité chronique, d’un isolement des circuits économiques, de l’absence de services publics, d’un environnement dégradé.

 

C’est pourtant dans ce contexte désespérant, qu’un groupe local  du RIEH se montre particulièrement actif et inventif.

Il est constitué par toutes les personnes de bonne volonté et les organisations locales de solidarité qui ne veulent pas subir, mais agir. Elles ont trouvé dans l’économie humaine une perspective qui les mobilise. Elles ont peu de moyens, mais elles font avec ceux qu’elles ont, comptant d’abord sur elles-mêmes et sur les soutiens que peut leur apporter le réseau.

Leur principal atout est leur insertion dans le tissu des relations sociales qui structurent ce territoire et qui leur permet d’impliquer tous les acteurs : les autorités publiques et traditionnelles, les autorités religieuses, les opérateurs économiques avec leurs organisations formelles et informelles, les média locaux.

Il s’est jusqu’à présent concentré sur deux enjeux :  la lutte contre la Covid-19 et la collecte et le traitement des déchets. D’autres pourront être abordés.

L’important, c’est que cela renforce la capacité de la population et des acteurs locaux à analyser leur situation et à agir collectivement pour la transformer. Et le groupe local anime cette prise de pouvoir de la population du territoire sur ses conditions de vie. Il n’en est ni le dirigeant, ni l’avant-garde, mais le cœur et l’âme.

 


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