"Pour un développement humain, intégral, solidaire et participatif, en harmonie avec le vivant"

 
 
 
 
 
 
 
 

COVID-19, UNE BREVE DE LA RDC... EN ACTION ! Toutes les actualités RIEH ASIE - INDE ** COVID-19 ** Lettre ouverte à Narendra Modi

NOS ADIEUX A CLAUDE BAEHREL...
 

" Dans sa carrière comme dans ses engagements, Claude a été l’héritier de la pensée et de la démarche de Louis-Joseph Lebret op, comme lui attentif au sort des personnes qu’il rencontrait et soucieux d’un développement plus humain. Après une carrière au Secrétariat des missions d’urbanisme et d’habitat (SMUH) puis à l’Agence coopération et aménagement (ACA) qui l’a amené à établir des contacts fidèles avec ses interlocuteurs des pays en développement, il devient Secrétaire Général du CCFD, puis membre du Conseil d’Administration du Centre Lebret devenu Développement et Civilisations Lebret-IRFED (DCLI) d’où est né le RIEH. Avant de quitter Paris pour la Bretagne, il faisait partie de l’équipe qui a lancé la rédaction de Chemins d’économie humaine.

Homme droit, compétent, réfléchi, attentif aux autres, c’est son humanité dont se souviennent ceux qui l’ont connu. Les messages repris ci-dessous en témoignent."

 

Yves Berthelot

 

 

 

 

" Claude était une personne de liens, et mettait toujours en valeur les démarches humaines pour un monde plus juste et meilleur, il était de ces personnes rares qui savaient ne pas porter seul la Vérité.."

 

Dominique Lesaffre, Président de DCLI et du RIEH

 

 

 

" J’ai connu Claude quand il était membre de Développement et civilisations - Lebret-Irfed. Ce fut un bonheur de travailler avec lui. Il partageait ses connaissances, son expérience, ses idéaux. Toujours avec justesse, simplicité, ténacité, vision, humanité. Lorsque nous organisions la réflexion collective sur l’actualité des messages de Populorum Progressio. Lorsque nous bataillions pour l’avenir de cette association héritière de Lebret et porteuse d’un savoir-faire contemporain sur le dialogue des civilisations et le développement pleinement humain. J’ai aussi eu la chance de compter sur lui à un tournant de ma vie, la recherche d’un nouvel emploi. Il se rendait disponible. Toujours avec bienveillance, sourire et attention. Grâce à lui, je me suis intéressée aux problématiques de l’urbanisme en lien avec le développement humain. Il a mis son carnet d’adresses à ma disposition... Je garde ce souvenir d’un homme qui savait défendre ce à quoi il croyait sans jamais se perdre dans de vaines rancœurs. Un homme bon."

 

Isabelle Duquesne

 

 

 

" J’ai rencontré brièvement Claude Baehrel au centre Lebret, mais mon plus beau souvenir de Claude est le voyage au Vietnam organisé par Sergio Regazzoni, secrétaire du Centre Lebret, en 1994. But du voyage : la première rencontre, au centre du Vietnam, entre Vietnamien du Nord et du Sud, après la longue guerre entre les deux régions …pas une petite affaire. Je représentai le M C I. Claude très à l’aise circulait d’un groupe à l’autre, et très vite une ambiance fraternelle se créa entre les deux régions." 

 

    Christiane Escher

 

 

 

" Je salue la mémoire de Claude que je retrouvais chaque mois avec le groupe des parisiens du Centre Lebret. Claude savait à l’époque des soucis de santé suite à son accident, et, cependant il poursuivait son engagement dans un comité de quartier, le sien, participant à l’aménagement du secteur de la Bastille à Paris. J’en garde le souvenir d’un compagnon attentif à chacun, disponible pour prendre sa part dans les travaux de l’équipe."

 

Yves Glorieux

 

 

 

J’ai partagé beaucoup de choses avec Claude dans les années 1990, quand il assumait la responsabilité de Secrétaire Général au CCFD. Avec son parcours d’ingénieur avant son engagement au CCFD, il m’avait remis en confiance de poursuivre mes engagements associatifs quand il a appris mon passé d’ingénieur de chantier. J’ai un souvenir très fort quand, quelques jours avant Noël 1994, Claude, en sa qualité de Secrétaire Général du CCFD et Vice-Président du Conseil de Surveillance de la SIDI, m’avait sollicité de manière grave, amicale mais …ferme (j’étais alors directeur des cofinancements au CCFD) pour que j’accepte de prendre la direction de la SIDI. Il me donnait une semaine de réflexion pour accepter ce défi, c’était pour lui très urgent. En fait, c’était quasi un …ordre, fraternel, mais un ordre du CCFD !

Il était convaincu qu’il avait raison, comme un chef scout !  J’ai accepté…Le défi était de taille mais il m’a soutenu. Vous connaissez la suite…J’y suis resté plus de 20 ans. Merci Claude pour ton témoignage et tes engagements. Impossible de t’oublier, à jamais."

 

Christian Schmitz

 

 

 

" Claude nous quitte alors que la terrible pandémie gagne l’Afrique, ce continent où il a accompagné de nombreux responsables locaux dans leurs projets de développement. Je me souviens de cette rencontre avec Gabriel Kankonde de passage à Paris, directeur du B.E.A.U (Bureau d’Etudes, d’Aménagement et d’Urbanisme) de la RDC : Claude avait proposé de faire bénéficier les membres du centre Lebret des travaux et des préoccupations de celui qu’il appelait Gaby, il le considérait comme un ami après une longue collaboration dans le cadre d’un contrat inter-Etats. C’est dans de telles circonstances que j’ai découvert les responsabilités que Claude avait occupées. Il n’en faisait pas étalage mais il échangeait volontiers ses souvenirs et ses connaissances. C’était un homme discret.

Je me souviens aujourd’hui de notre dernière rencontre. Je venais de quitter la place de la République dont les travaux de réaménagement, 10 ans plus tôt, avait bénéficié des qualités de Claude : il avait été choisi pour coordonner la participation des Conseils de quartier des trois arrondissements concernés. Après diverses responsabilités internationales, retraité, il était le militant « d’ici et maintenant ». Ce jour-là, fruit du hasard, sur un trottoir proche de son domicile, nous nous trouvons l’un en face de l’autre. Nous sommes heureux de cet imprévu, il y a quelques années la maladie l’avait éloigné du centre Lebret, je le retrouve souriant mais affaibli, heureux des nouvelles des amis que je lui transmets.

Notre Au revoir de cette fin d’après-midi est devenu : Adieu Claude."

 

Bernadette Huger 

 

 

 

Pour en savoir plus : cliquer sur le lien : http://www.lebret-irfed.org/spip.php?article461

 

 

 

 

Retour