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Journal des 10ème Journées TEPOS dans Le Mené. un regard complice à partager…JOUR 2 Toutes les actualités Le Grand Défi du Pays du Mené !

Journal des 10ème Journées TEPOS dans Le Mené. un regard complice à partager…JOUR 1
 

  Le plein d'energie TEPOS

 

Du 23 au 25 Septembre 2020,  Le Mené accueille les 10ème Rencontres nationales Énergie et territoires ruraux.

 

JOUR 1

 

Territoire à énergie positive. Le terme est très bien choisi. On peut le prendre au sens premier. Ce sont les territoires qui produisent plus d’énergie (renouvelable) que ce qu’elles consomment. Mais on peut lui en donner un sens plus symbolique : ce sont des territoires qui dégagent de l’énergie parce qu’ils décident de se prendre en main, de ne pas subir.

C’est la vision positive qui nous vient au cœur en voyant arriver environ trois cent personnes, majoritairement jeunes, qui, malgré les masques qui recouvrent une bonne partie du visage, sont manifestement heureux de se retrouver. Elles représentent plus de cent territoires. Elles viennent de toute la France parce qu’elles sont engagées pour ce qu’il est convenu d’appeler la transition énergétique ou plus globalement la transition écologique ou encore plus globalement la transition écologique, solidaire et démocratique !

Elles veulent présenter leur expérience et apprendre de l’expérience des autres. Elles se retrouvent au Mené parce que les élus de cette commune ont été parmi les fondateurs du réseau TEPOS et ont accueilli les premières Rencontres en 2011.

 

Voici quelques premières formules entendues, lors de la séance plénière inaugurale.

- « Quand on a un projet, il ne faut pas s’arrêter aux moyens très limités dont on dispose ».

 

- « Ne pas s’arrêter non plus, à cause de la réglementation existante. L’action du territoire peut faire bouger les lignes, faire évoluer la réglementation ».

 

- « Au sein du  réseau TEPOS, on apprend les uns des autres. C’est la vulgarisation par-dessus le talus, on regarde ce que fait son voisin. Ce qu’il fait et pas seulement ce qu’il dit »

 

- « Pour faire avancer la transition, il ne s’agit pas d’abord de demander que l’Etat change de politique pour agir. Il faut faire bouger les choses en bas de chez soi. »

 

- « Ne suis pas celui qui sait, mais celui qui cherche. »

 

- « Ce qui motive les élus, c’est tout simplement de servir le bien commun. »

 

- Sur un territoire, la première chose à faire si l’on veut le changement c’est une compréhension commune des enjeux, la construction d’une culture commune. »

 

- L’important c’est de savoir travailler ensemble, d’unir nos forces. »

 

assistance TEPOS salle

 

 

Une déclaration a aussi été présentée et sera diffusée dans la presse. En voici les principaux extraits, en totale consonance avec l’économie humaine.

 

Investissons dans l’humain !

Face à la crise sanitaire, les territoires ont révélé tout leur potentiel de créativité et de mobilisation collective. Depuis, de nouveaux élus locaux sont arrivés, avec l’envie de faire bouger les lignes. C’est une chance, car si elles ne sont rapidement prises en main, les questions énergétiques deviendront une menace  pour des territoires ruraux déjà vulnérables tant dans le secteur du logement que des déplacements. Se lancer dans une démarche de territoire à énergie positive permet de générer de la valeur locale. La production d’énergies renouvelables et la localisation des dépenses énergétiques sont créatrices d’emplois et de ressources financières nouvelles – en particulier lorsqu’elles s’appuient sur l’utilisation  de gisements et de savoir-faire locaux. C’est un facteur d’attractivité et de dynamisme. La réduction de la facture énergétique fait émerger localement de nouveaux acteurs économiques et protège contre les hausses erratiques mais continues des prix des énergies.

 

Rien ne se fait tout seul.

La transition a besoin d’un accompagnement de proximité. C’est un changement global qui implique toute la société, transforme les modes de vie et qui doit nécessairement s’enclencher sur le terrain. Tous les territoires qui ont engagé ce changement au sein du réseau TEPOS, l’on fait grâce à des animateurs territoriaux qui au plus près des équipes élues, des acteurs économiques et des citoyens, font émerger les projets. Ils sont trop peu nombreux pour cette tâche immense et l’épuisement guette.

 

Investir dans les ressources humaines.

A elle seule, une ingénierie portée uniquement par l’Etat ne sera jamais en capacité de mettre tout un territoire en mouvement. Le plan de relance prévoit des milliards pour investir, encore faut-il pouvoir les mobiliser ! Le premier investissement productif, c’est de miser sur le capital humain en embauchant des animateurs locaux de la transition. Prises dans un carcan budgétaire particulièrement contraignant, les collectivités ne peuvent assumer seules le financement de leurs besoins d’ingénierie d’animation pour réussir la transition. L’Etat et les Régions doivent apporter leur contribution. C’est possible : les montants nécessaires ne dépassent pas 1% du montant du plan de relance ! Alors, pourquoi attendre plus longtemps ?

 

 

Michel Tissier & Marie Grippaudo

 

     photo TEPOS Michel Marie

    A demain !

 

 

 

 

 


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