"Pour un développement humain, intégral, solidaire et participatif, en harmonie avec le vivant"

 
 
 
 
 
 
 
 

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ATEDD Toujours

ATEDD Toujours  

 

 

En complément de l'entretien avec Delphin BAENI publié dans l'actualité du 15 février 2024, voici le rapport qu' Eric BISONGA, Président de Groupe Espoir de Vivre a établi quant à la façon dont l'action territoriale se poursuit dans le village de Bushushu. C'est le site le plus méridional où a commencé la phase pilote en novembre 2021. Comme ce rapport l'explique, un grand nombre d’organisations locales restent très mobilisées, même si des moyens sont attendus pour surmonter les difficultés que le rapport cite aussi.

ERIC BISONGA

 ENGAGEMENT COMMUNAUTAURE A KALEHE

Je suis Éric Bisonga, né à Muhongoza, Territoire de Kalehe le 05 avril 1980, marié et père de 6 enfants. Après mes études secondaires à l'Institut Bahati de Bukavu, j'ai poursuivi mes études secondaires à l'Institut Bahati de Bukavu, où déjà j'encadrais des jeunes.J'ai poursuivi mes études universitaires à l'Institut Supérieur de Développement rural (ISDR Bukavu) où j'ai obtenu mon diplôme de licence. Depuis 2019, j'ai été élu président du Conseil territorial de la Jeunesse de Kalehe et à partir de 2010 je suis le président du Conseil d'administration de l'organisation Groupe Espoir de Vivre où nous avons réussi à obtenir des appuis financiers en faveur des populations vulnérables au Sud Kivu. Aujourd'hui membre actif de la société civile du Sud Kivu et défenseur des droits des opprimés.

 

En complément de l'entretien avec Delphin BAENI publié dans l'actualité du 15 février 2024, voici le rapport qu' Eric BISONGA, Président de Groupe Espoir de Vivre a établi quant à la façon dont l'action territoriale se poursuit dans le village de Bushushu. C'est le site le plus méridional où a commencé la phase pilote en novembre 2021. Comme ce rapport l'explique, un grand nombre d’organisations locales restent très mobilisées, même si des moyens sont attendus pour surmonter les difficultés que le rapport cite aussi.

 

 

logo GEV

 

LOGO atedd

 

   

 

RAPPORT DE LA SUITE D’ACTIONS MENÉES PAR LES ASSOCIATIONS ENGAGÉES DANS ATEDD-KIVU EN TERRITOIRE DE KALEHE, VILLAGE DE BUSHUSHU 

(mars 2024)

INTRODUCTION

L’initiative dénommée « ATEDD KIVU » a été menée à partir de 2019 en Territoire de Kalehe sous l’appui financier du FID et l’exécution du Consortium des Organisations et Instituts de recherche ou Universités du Sud-Kivu, nous citons : La FONDATION MATENDO, La COOPERATIVE MUUNGANO, CADRE, GEV et Le CEREIAD (Centre Régional d’études interdisciplinaires appliquées au Développement Durable, attaché à l’Université Catholique de Bukavu (UCB). Cette initiative d’actions territoriales pour un développement durable continue  sur terrain par les associations engagées. Ce rapport va détailler un peu comment ces actions évoluent, les contraintes auxquelles les associations se heurtent, les pistes des solutions locales en lien avec les perspectives d’avenir.

 

ACTIVITÉS SUR LE TERRAIN

Le Territoire de Kalehe est un Territoire en danger permanent avec un environnement fragile en cas de pluies diluviennes. Sur le terrain, plusieurs dégâts sont vécus par la population lies aux catastrophes naturelles qui trouvent leurs origines dans les hauts plateaux de Kalehe et les collines surplombant le Lac Kivu. La vie humaine traverse des difficultés majeures et l’écosystème tout entier, ce qui handicape ainsi le développement intégral du Territoire. C’est dans ce cadre que les associations se sont engagées pour contribuer à arrêter la dégradation du sol où passent les rivières, améliorer les pratiques agricoles par une agriculture rémunératrice, reboiser les collines et tout au long des routes et ainsi atténuer les dégâts. Cette action Territoriale pour le Développement Durable a intégré plusieurs acteurs comme les autorités locales (chefs des Villages, Chef de Groupement, Chef de Chefferie, acteurs de la société civile, écoles, églises,…), c’est une bonne stratégie qui est à la base des engagements pour des activités communautaires durables.

tableau 1

Un comité de pilotage poursuit les activités avec le suivi de proximité : Chef de Village et président du CVD (Comité Villageois de Développement), d’autres associations nous ont rejoints et se sont engagées dans la dynamique telle que :

  1.  UCD : Apiculture
  2. TWCF
  3.  AFED
  4.  FFC
  5.  UPDA
  6.  ACDCE
  4.  OBU Kalehe
  8.  APDA Tchibanja
  9. Comité des Jeunes Ami de la Nature
10. CBCA Buziralo
11. PPJ Rambira
12. CEBCE Rambira

 

Les arbres plantés au début évoluent normalement et l’association a continué à en planter d’autres :

-  Les arbres sont plantés tout au long de la route de desserte agricole qui mène vers le Sous-Village de Manga à Lusheberer et sur la route qui monte vers les hauts-plateaux de Lusheberer - Route de desserte agricole de Lushebere pour Musumba : Kanyampinga et RUHOGO, ils sont au niveau d’un demi-mètre.
-  Les associations continuent à mettre en place des pépinières et à entretenir les rivières comme elles s’y sont engagées,
-  Le comité de pilotage continue à suivre et à organiser des réunions avec les associations engagées après le passage des inondations mortelles.

 

 PHOTO 1

PHOTO 2 Distri des plantules

                           Distribution des plantules à Kalehe-Bushushu

 

Photo 3 REUNION MBRES CONSORTIUM

          Réunion avec les membres des associations engagées dans ATEDD Kivu.

tableau 2

 

 

 

CONCLUSION

GEV est une organisation engagée, avec les 37 autres associations du milieu, sur la base de la vocation du volontarisme. Elle travaille chaque jour pour faire sortir la population du danger et aider les communautés ici à continuer à vivre avec leurs rivières.  Les membres mènent des actions de sensibilisation pour prévenir le danger de la déforestation, protéger les berges le long des rivières et canaliser l’eau dans la bonne direction. L’approche jusque-là est d’agir ensemble sans exclure personne en comptant sur les capacités locales. L’animation locale se poursuit normalement pour les objectifs assignés : s’organiser localement pour travailler malgré les coûts dures de pertes en vie humaine dues aux inondations ; reboiser et développer des pratiques agricoles biologiques, productives et restauratrices inspirées par l’économie humaine, chaque personne doit vivre dans la dignité, c’est possible de changer des situations, mais ensemble. A Bushushu, les membres des associations sont à l’œuvre.

 

                                                                             

 

 Eric BISONGA/Animation GEV à Kalehe, RDC

 

 

 

 

 

 

 
Mis à jour le 15/03/2024

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ATEDD continue dans l’attente de reprendre tout son essor...

ATEDD continue dans l’attente de reprendre tout son essor...  

 

Le Secrétariat international du RIEH vient d'adresser à l'AFD une note d'intention en vue d'obtenir un financement pour la poursuite de l'action territoriale au Kivu. Cette requête est portée à la fois par les organisations RDCongolaises membres du RIEH et par les autorités locales coutumières. Une réunion de travail est organsiée avec l'AFD le 28 février prochain.
 

 

Delphin portrait

BAENI KABIONA Delphin 

Delphin a 36 ans, marié et père de 3 enfants. 
Licencié en Développement Rural depuis 2010 à l'Institut Supérieur de Développement Rural de Grand Lacs ISDR/GL, il habite en République Démocratique du Congo dans la Province du Nord Kivu, Ville de Goma, Commune de Karisimbi.
Il a été Nommé superviseur de l’Axe  MINOVA – BWEREMANA dans le cadre du Projet ATEDD, pour le compte de la Fondation MATENDO.
 

 

Depuis la fin de la convention avec le FID l’Action territoriale au Kivu ne bénéficie plus de moyens spécifiques, mais repose sur l’engagement volontaire de la population et des autorités locales, ainsi que sur celui des organisations membres du consortium. Or le contexte au cours de l’année 2023 et dans ces premiers mois de 2024 s’est encore dégradé avec à la fois des inondations catastrophiques ayant provoqué des centaines de morts et un afflux massif de personnes déplacées.

Malgré tout, les actions continuent. 

Le secrétariat international du RIEH a interrogé à ce propos Delphin qui au nom de la Fondation Matendo et de CADRE continue d’animer l’action territoriale à Minova et Bweremana.

 

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Entretien et curage des rivières à Minova et Bweremana
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Les arbres plantés le long de la routé National 2
Image4Exemple d'arbres plantés dans les parcelles à Bweremana et Minova
Image7Exemple d'arbres plantés en limite de champ à Minova et Bweremana.

 

 

Bonjour Delphin, peux-tu nous informer de la situation sur le terrain ?

Du côté tant de Minova que de Bweremana, les activités du projet ATEDD à travers les engagements signés par les structures pour accompagner les actions, sont toujours visibles.  

 

Les comités de pilotage sont-ils actifs ?

Après la réunion de clôture du projet ATEDD, le terme « Comité de Pilotage » a changé. A Bweremana les actions des activités ATEDD sont maintenant suivies par le « Comité local de paix et de développement » accompagné par le « Conseil Agricole Rural ». Tandis qu’à Minova les actions d’ATEDD sont suivies par le « Comité local de développement ». Cela signifie que, comme le Consortium l’avait voulu, l’action est prise en charge par les institutions locales existantes.

 

Les populations continuent-elles à entretenir les rivières ?

A la question de savoir si la population continue à entretenir les rivières, du côté de Bweremana je réponds oui. Les Groupes locaux RIEH mis en place, tant à Bweremana qu’à Mweya par le projet ATEDD sont toujours actifs et interviennent régulièrement sur la rivière Mweya, chaque Jeudi de la semaine.

 

Côté Bweremana à travers les travaux communautaires (Salongo) de chaque samedi, le CLPD et OPED, une structure de la place qui s’était engagée dans le curage et l’entretien de la rivière Renga, initient des travaux communautaires sur la rivière Renga.

 

Pour Minova les activités de curage continuent normalement, à travers le CLD et le groupe des Jeunes Volontaires de Minova.

Malgré un découragement latent par manque de matériel, les Jeunes Volontaires ont tenu parole et restent engagés sur les travaux communautaires du samedi sur les rivières Kilalo et Mubimbi. D’ailleurs, quand vous viendrez, vous pourrez constater les actions effectuées toujours visibles et leurs travaux du samedi.

 

Est - ce que les arbres plantés lors du projet, grandissent ? 

Les arbres plantés le long de la routé National 2 et les routes de desserte agricole du côté de Bweremana et de Minova, grandissent normalement. Leur croissance est surveillée par chaque propriétaire du champ riverain, qui s’occupe de leur entretien.

 

Pour les arbres plantés dans les parcelles, le long des limites de champs, aux écoles et églises, ils sont suivis par les propriétaires qui avaient signé une fiche d’engagement dans lequel était transcrit le nombre de plantules cédées et l’engagement de faire le suivi et s’occuper de leur entretien.

 

Durant les réunions de sécurité et de développement, organisées par le Chef de la Chefferie de Bahunde, celui-ci ne manque jamais de demander des nouvelles, au CLPD et CARG, sur l’évolution des plantules données à la population par le projet ATEDD.

 

A Minova, on a malheureusement pu constater que lors de la construction de la route qui va de Kasengesi à Nyamukubi, l’Organisation de Construction et Réhabilitation (ICOPT) a détruit près de 2500 plantules que l’Organisation signataire APEVI asbl avait planté le long de la voie qui va de Chungiri jusqu’à Buganga, sur 4 km. Constat est fait qu’ICOPT ne respecte pas la distance imposée qui sépare la route des champs !

 

 

 

 

 

Est - ce que les populations continuent à entretenir les arbres ? est - ce que les arbres grandissent normalement ? dans quel proportion ?

Pendant la distribution des plantules chaque personne a signé une fiche d’engagement sur laquelle sont consignés le nombre de plantules données et l’engagement personnel du suivi de plantation.

 

Par leur adhésion au Consortium, les agronomes de la chefferie des Bahunde et Groupement Buzi ont comme rôle :

- d’assurer le suivi et d’appliquer cette mesure sur le principe « je coupe un arbre, j’en plante 10 »,
- de sensibiliser la population sur la protection des arbres contre les animaux en divagation,
- et l’assurance d’entretenir au jour le jour, une bonne croissance des arbres distribuées et plantées,

Tous ces points sont en cours d’organisation, par les CLPD et CLD.

 

Dans quelle mesure les actions se sont poursuivies après la fin des financements" ?

A Minova, ces actions, mises en place par le projet ATEDD, se poursuivent avec les CLD et les Jeunes Volontaires. A Bweremana, c’est le CLPD et CARG qui maintiennent les actions, avec l’appui et le suivi permanent de l’Animateur CADRE et de la Fondation Matendo, présents dans la zone.  

 

Quelles sont les actions qui se sont poursuivies ? comment ? et par qui ? 

Les actions qui sont poursuivies jusqu’aujourd’hui sont :

 

- L’entretien des rivières à travers les structures comme AJVMI, RIEH Mweya et les travaux communautaires organisés par l’état.

 

- La fabrication des foyers améliorés est assurée par l’organisation ADIC pour Minova qui encadre plus de 8 jeunes dans ce domaine, payés selon le nombre de foyers fabriqués et vendus et IJC côté Bweremana qui encadre plus de 12 jeunes, payés également selon la quantité produite.

.

 - Le suivi et l’entretien des plantules gérés par chaque personne qui se sont engagée, en signant la fiche d’engagement, à les protéger durant leur croissance, contrôlés et vérifié dans sa mise en application par le CLD et CLPD / CARG et ses agronomes.

 

Quelles sont les perspectives attendues ?

La perspective principale est de voir les plantules pousser et que les rivières ne débordent plus. Il nous faut toujours veiller à sensibiliser les organisations qui s’étaient engagées à continuer les actions mises en place par ATEDD. 

 

- Rester en contact permanent avec les structures locales qui avaient pris les engagements pour pérenniser les actions d’ATEDD.

 

- Acquérir la certitude que la population puisse s’approprier ces actions.

 

- Encourager les CLD, CLPD/CARG à faire des visites permanentes pour s’assurer de la continuité des activités.

 

 

Merci Delphin pour ce travail de terrain réalisé malgré la situation difficile que vous traversez. 

 

 

Pour la Fondation Matendo à Minova et CADRE à Bweremana

Delphin BAENI

Point Focal 

 

 

 

 

 
Mis à jour le 16/02/2024

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Le Mené, territoire toujours pionnier...

Le Mené, territoire toujours pionnier...  

 

« L’avenir ne se prédit pas, il se construit ! »

 

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La commune de Le Mené en Bretagne accueille le bureau du secrétariat international du RIEH car depuis plus de cinquante ans elle a été un territoire en chemin vers l'économie humaine sous l'impulsion de Paul Houée, qui faut très proche de L-J Lebret. Voir le livre Chemins d'économie humaine. Après une période consacrée à organiser la fusion de 7 communes, la dynamique territoriale vient de se relancer.

Marie Grippaudo, qui est à la fois responsable de la communication du RIEH, résidente dans la commune et très engagée depuis des années pour son territoire, rend compte de cette relance.

 

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C’est derrière cette formule que l’équipe municipale de la commune Le Mené, Isabelle Le Gall (DGS : Directrice Générale des Services) et Florian Grass (responsable Développement durable) en première ligne, présidée par Gérard Daboudet son maire, ont invité les habitants à se réunir pour échanger autour de leur cadre de vie au quotidien. 

 

Ce vendredi 17 novembre, à la salle des fêtes de Saint-Gouéno, une cinquantaine de personnes, issues de toute la commune ont répondu à l’appel : acteurs associatifs, agents de la commune, locataires, propriétaires, agriculteurs, salariés, élus, personnes engagées de longue date ; Cependant, quel que soit leur statut, tous curieux ou investis dans la dynamique du territoire.

Un pot d’accueil nous a été offert, pour un premier échange ou retrouvailles, très apprécié.

Puis sous la houlette de l’animatrice Roseline Durand de l’Atelier des petits ruisseaux, une présentation du déroulement de la soirée a été faite avec un premier état établi des forces et faiblesses du territoire.

 

Atouts

- Commune nouvelle depuis le 1er janvier 2016, (levier d’investissement) ;

- Environnement préservé authentique et naturel ;

- Dynamique autour des énergies (territoire pro-actif sur la transition énergétique et écologique) ;
- Une locomotive économique sur le territoire :  KERMENÉ. Pour mémoire Kermené est une filiale du Mouvement E. Leclerc depuis 1978, acteur majeur de la filière agroalimentaire française. 2800 ouvriers travaillent sur le site de la commune Le Mené pour 4000 salariés sur les 7 sites du groupe tous implantés en Bretagne ;
- Un faible taux de chômage ;
- Un solde migratoire positif ;
- Vitalité associative culturelle et sportive au nombre de 128 ;
- Le Mené, pôle structurant et de proximité au sein de LCBC Communauté de communes de Loudéac Communauté  Bretagne Centre. Le Mené est éprouvée dans le faire ensemble, de par sa configuration en archipel, qui a  demandé engagement et participation de chacun des 7 bourgs. La compétence de la commune Le Mené met en  perspective ce que les 42 communes de LCBC doivent atteindre ensemble : une identité commune forte au-delà  des changements d’identité à « géométrie variable », tout en gardant la culture de chacun. Elle est un exemple  d’action ;
- Service scolaires et présence d’un collège labellisé EDD. La labellisation « E3D »  pour École ou Établissement en  Démarche globale de Développement Durable, a été développée par le ministère chargé de l'éducation nationale pour reconnaître et encourager les écoles et établissements scolaires qui s'engagent dans une démarche globale de développement durable ;
- D’un point de vue de la santé, un territoire reconnu à travers le dispositif ZIP : Zone d’Action Prioritaire ;
- Ses agents dynamiques et investis dans leurs missions ;
- Émergence d’un collectif d’habitants motivés de s’investir dans le territoire de la communauté de communes Loudéac Communauté Bretagne Centre.

 

Faiblesses

- Le Mené avec ses 163,23 km2 de long est réputé la plus étendue de Bretagne. Situé à l'extrême nord-est de la Communauté de communes, la commune Le Mené est quelque peu isolée et mal desservie, notamment au sein du territoire de LCBC ;

- Réussir à consolider la commune nouvelle d’un point de vue identitaire, elle est née de la transformation de la communauté de communes du Mené en une commune nouvelle en 2016. La conséquence a été la « fusion » des communes historiques : Collinée, Langourla, Le Gouray, Plessala, Saint-Gilles-du-Mené, Saint-Gouéno et Saint-Jacut-du-Mené ;
- Présence d’une offre de santé, mais en tension ;
- Une population vieillissante ;
- Diminution des actifs agricoles là où un besoin de relocaliser l’agriculture et l’alimentation est nécessaire. Existence d'un PAT LCBC (Plan Alimentaire Territorial) ;

- Territoire peu représenté en diversification agricole ;
- Divers outils pilotés par LCBC PAT : les projets alimentaires territoriaux ont l'ambition de fédérer les différents acteurs d'un territoire autour de la question de l'alimentation, contribuant ainsi à la prise en compte des dimensions sociales, environnementales, économiques et de santé de ce territoire. ; PCAET : outil de planification, à la fois stratégique et opérationnel, qui permet aux collectivités d'aborder l'ensemble de la problématique air-énergie-climat sur leur territoire ; CRTE : Contrat territorial de Relance et de Transition Ecologique ;

Tous ces plans nationaux, absolument essentiels dans leur mise en place, manque de simplicité dans les contacts. Une difficulté d’organisation encore en cours…

- Habitat : parc de logement vieillissant (précarité énergétique) ;
- Veiller à l’intégration des populations allophones, (dont la langue maternelle n’est pas le français) et vice versa pour favoriser le vivre ensemble (plus une vigilance qu’une faiblesse).

 

Les participants ont ensuite été invités suivant leurs centres d’intérêt à se regrouper en tour de table, pour échanger autour du cadre de vie de ses habitants, au quotidien. 5 thématiques ont été choisies : La santé, la mobilité, le vivre-ensemble, les commerces, l’habitat.

 

A chaque table, la parole s’est opérée librement nourrie par les propos du vécu des participants. Une personne désignée en tant que « rapporteur » a animé le débat, puis la parole fédérée a été restituée au niveau du groupe.

 

Pour compléter le tableau, le même exercice s’est renouvelé durant le second atelier qui a eu lieu le 7 décembre, même lieu, même heure.

 

De nouvelles thématiques en question autour des transitions écologiques et énergétiques de l’économie locale :

Pour l’énergie-environnement : - Quels nouveau cap fixé demain pour la commune ?      - Quelles actions, quels projets lancés pour poursuivre la démarche avant-gardiste de Le Mené en matière énergétique ? - Comment réussir à sensibiliser les habitants aux enjeux de transitions énergétiques ? - Comment valoriser et prendre soin de l’environnement de proximité ?

Pour l’agriculture – alimentation : - Comment maintenir une activité agricole demain dans la commune ? - Comment inciter l’installation d’une agriculture à forte valeur ajoutée ? - Comment créer davantage de dialogue entre les agriculteurs et les habitants ? - Comment réduire l’impact des exploitations agricoles sur le climat, la ressource en eau, la biodiversité ? - Quelle politique « alimentaire » choisir pour nos enfants, nos ainés ? - Accompagner les habitants au « bien-manger ».

Pour les commerces et services : - Comment maintenir le tissu de commerces et services face à la montée de l’achat en ligne ? - Quel commerce, service manque-t-il sur le territoire de Le Mené ? – Quelles alternatives mettre en place pour maintenir une économie de proximité en milieu rural ? – Comment accompagner les personnes de la commune en situation de demandeurs d’emploi (notamment les allophones) ?

 

3 tables s’interrogent sur les mutations à opérer qui révèle le souci constant d’une dynamique territoriale sur la commune. Un temps de réflexion qui nous permet d’échanger pour une remise à niveau des informations sur les réalisations déjà opérées.

 

Un compte-rendu exhaustif nous sera communiqué par les organisateurs : l’équipe municipale et l’agence mandatée « les petits ruisseaux » animé par une ancienne de l’Association MIR. Pour mémoire, MIR pour Mené Initiative Rural fut créée en 1997 par des agriculteurs, dans le sillon du Salon des fourrages, organisé en 1995, à Plessala. Elle a fait vivre et rayonner le Mené par ses diverses animations notamment dédiées à l'environnement dans les Côtes d’Armor. Réputé comme « poil à gratter » de la commune, elle a su, avec les élus de l’époque, chercher, développer et installer les énergies renouvelables dans une vraie dynamique territoriale jusqu’à en devenir précurseur au niveau national. Une aventure humaine exceptionnelle qui a marqué l’histoire du territoire.

 

Pour conclure, cette participation citoyenne aux ateliers-habitants, a pour but de nourrir les réflexions et projets conduit par les élus de la commune. Une approche, souvent expérimentée sur Le Mené, dans les temps forts de son histoire. Les habitants peuvent ainsi partager et s’enrichir mutuellement, devenir acteurs, prendre confiance en leurs capacités et se sentir utiles au collectif, dans leur rôle de citoyen.

Collectivement, la démarche permet de créer une dynamique locale tout en pérennisant l’implication des habitants. Elle facilite l’action, favorise la confiance, la proximité et la convivialité entre les participants. 

 

 

Marie Grippaudo

Responsable de la Communiication au RIEH

Une menéenne engagée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Mis à jour le 20/02/2024

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Israël et Palestine, le droit pour tous de vivre dans la dignité

Israël et Palestine, le droit pour tous de vivre dans la dignité  

 

 ill mtg israel et palestine

 

 

En Palestine et en Israël, tous les habitants ont droit de vivre dans la dignité, avec l’égale reconnaissance de leurs droits civils et politiques ; économiques, sociaux et culturels et l’égale responsabilité de construire la paix.

 

Eglise-Wallonie groupe belge membre du RIEH, a fait parvenir au Secrétariat international une lettre ouverte rédigée par Kairos Southern Africa et Kairos Palestine, qui ont leurs origines dans le  document Kairos  adressé  en  1985 par des théologiennes et théologiens sud-africains pour interpeller les Eglises de leur pays au moment où le régime de l'apartheid instaurait l'état d'urgence. Cette lettre  condamne la guerre. Cette lettre condamne la guerre menée par Israël contre la population de Gaza et la situation faite par Israël à la population palestinienne dans les territoires occupés.

 

Le RIEH a pour objectif de promouvoir l’économie humaine, qui porte la vision d’une société où chaque personne et toutes les personnes vivent dans la dignité et une démarche pour y parvenir qui s’appuie sur l’éducation populaire et la démocratie participative.

Manifestement les Palestiniens, de la bande de Gaza ou de Cisjordanie ne vivent pas dans la dignité et c’est insupportable.

 

Le rôle du RIEH n’est pas de proposer des solutions politiques globales. Il est de soutenir les actions concrètes qui permettent à toute la population de répondre par son travail et sa créativité à ses besoins économiques et d’organiser par la négociation entre toutes les parties des espaces de sécurité et de paix.

En Palestine et en Israël le chemin sera très long. Raison de plus pour s’y engager sans délai en commençant par la fin de l’occupation illégitime et illégale et le respect des droits souverains de deux peuples.

 

Le RIEH soutient l’appel émanant du dialogue entre le Rev. Frank Chikane, ancien Directeur de l’Institute for Contextual Theology et Chef de Cabinet du Président Thabo Mbkeki et Mgr Michel Sabbah, ancien Patriarche Latin de Jérusalem, deux autorités morales amplement reconnues pour leur action en faveur de la défense des Droits Humains fondamentaux dans des contextes d’apartheid tels que qualifiés par les Nations Unies.

 


guillemets avantkairos logos

1er novembre 2023
Lettre ouverte conjointe de Kairos Afrique du Sud et de Kairos Palestine aux responsables d'Églises et aux chrétiens des États-Unis, d'Europe et de la grande famille œcuménique.

« Seigneur, mon Dieu, toi qui es juste, fais-moi justice ! » (Ps. 35,24).

 

Sœurs et frères :


Un génocide contre les Palestiniens de Gaza se déroule sous nos yeux et il n'est pas sans rappeler ce qui s'est passé il y a moins de 30 ans au Rwanda et il y a 80 ans en Europe. De nombreux Occidentaux ont été complices de ces génocides. Nous ne pouvons pas et nous ne voulons en aucun cas laisser cela se reproduire. Il faut l’arrêter au plus vite.


Si vous n'agissez pas pour mettre fin à ce génocide qui est soutenu par beaucoup dans vos pays et qui est encouragé par la fourniture d'armes à Israël pour le mettre en œuvre, vous vous en rendez complices. Ceux dont les gouvernements soutiennent ce génocide ont une responsabilité plus grande et doivent s'assurer que leurs gouvernements y mettent fin.


Nous condamnons toute forme de violence à l'encontre de civils et de toute autre personne, mais il faut reconnaître que cette guerre n'est pas née de rien. Sa genèse remonte à l'occupation illégale des territoires palestiniens, à l'expansion des colonies juives illégales en Palestine occupée, à la négation des droits des réfugiés palestiniens qui voudraient retrouver
leurs anciens foyers, et au siège de Gaza qui dure depuis 17 ans. Et plus récemment à la montée au pouvoir en Israël de groupes fascistes ultra-nationaux et ultra-religieux et au refus par l'actuelle coalition nationaliste et religieuse de droite qui est au pouvoir, de reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à la liberté et à l'autodétermination. Le monde entier a été témoin des violations et des agressions continues perpétrées par des extrémistes juifs, des colons, des membres de la Knesset et des ministres contre des lieux saints musulmans et chrétiens et contre des fidèles, tant à Jérusalem qu’en d'autres endroits, et tout ceci au mépris de la sensibilité religieuse non seulement des Palestiniens, mais aussi de millions de chrétiens et de musulmans à travers le monde, - pour ne citer que quelques-unes des raisons qui expliquent les souffrances des Palestiniens sous le régime israélien d’occupation et de colonialisme.


En 2022, les forces israéliennes d'occupation ont tué 230 Palestiniens : 171 en Cisjordanie, 53 à Gaza, et 6 en Israël, et 44 d’entre eux ont été des enfants. De plus, entre le début de l'année et le 7 octobre 2023, les forces israéliennes d'occupation ont tué un total de 243 Palestiniens. Nous espérons que ces chiffres vous donnent une vue d’ensemble de ce que vit le peuple palestinien. Tout ceci simplement pour dire que ce n’est pas le 7 octobre 2023 seulement que sont venus la douleur, la peine et le chagrin.

 

Nous savons tous que toutes ces atrocités contre des êtres humains sont contraires à la volonté de Dieu pour son monde. Elles sont contraires également au droit international et aux conventions de Genève. Ce droit et ces conventions ont été mis en place par des puissances occidentales, après la Seconde guerre mondiale surtout, et aucun État n'en a été exclu ou n'a bénéficié d'un statut particulier.


Si l'on confronte tout ce qui vient d’être évoqué au siège total qu’Israël impose à Gaza et au dangereux blocage de presque toutes les voies non violentes, tout être humain tant soit peu raisonnable peut comprendre que la situation allait être explosive. On peut se demander comment les Américains ou les Européens auraient réagi si eux avaient été exposés à une situation semblable à celle qu’a vécue la population de Gaza. L'histoire nous enseigne qu'ils n'auraient pas réagi de manière non violente, et c'est pourquoi nous trouvons extrêmement hypocrites certaines des qualifications que l’on a attribuées aux Palestiniens (comme auparavant aux Sud-Africains).

 

Les Sud-Africains savent ce que cela signifie que d’être étiqueté comme « terroriste » ou « communiste ». Des étiquettes pires encore ont été apposées sur les Palestiniens par ceux qui se sont rendus coupables des pires formes d'antisémitisme, un fardeau et une responsabilité qu'ils ont fait porter ensuite au peuple palestinien. Dans la pratique, nous
voyons comment les Palestiniens sont terrorisés quotidiennement par les colons israéliens, par les forces israéliennes d'occupation et d’autres milices sionistes. C'est à cause de tout cela que nous dénonçons l'hypocrisie de ces étiquettes qui ne sont imposées qu'à un seul groupe de personnes.

 

La plupart des Églises d'Europe et des États-Unis semblent ne pas avoir renié leur passé colonialiste et raciste. Et de ce fait, les lunettes à travers lesquelles ils perçoivent ce que nous vivons aujourd’hui sont toujours teintées par leurs péchés de colonialisme et de racisme. Il est important que nous vous y rendions attentifs une fois de plus aujourd'hui, afin de vous en faire prendre conscience. C’est une vision de la pire espèce, incompatible avec Jésus tel que nous le connaissons à travers les Écritures. C’est pourquoi nous vous appelons à un profond repentir.

 

Car Jésus tel que nous le connaissons et tel que nous le vivons - lui dont nous allons bientôt célébrer la naissance à Bethléem - est magnifiquement présenté par les paroles de la jeune poétesse chrétienne sud-africaine Thandi Gamedze lorsqu'elle écrit :

 

« Si Jésus vivait aujourd'hui, je veux dire le Jésus brun, 
celui qui a grandi en Palestine occupée sous la menace permanente de l'empire romain
avec ses forces armées à l’affût de quiconque oserait s'écarter de la ligne prescrite.


Ce Jésus dont l’arrivée dans le monde a été marquée par la violence, 
l'air résonnant des ordres du roi Hérode allié des Romains
exigeant le génocide de tous les enfants de Bethléem.


Si ce Jésus vivait aujourd'hui, il est clair où il serait en route sans doute vers le sud
cherchant son chemin sous les bombes et les pluies de phosphore blanc
pleurant les membres de sa famille et ses amis dont les maisons ont été réduites en ruines
alors qu'ils dormaient à l'intérieur.


Ses pouvoirs de guérison compromis face au nombre de victimes
et les lamentations comme seule réponse possible à tant de dévastations.


Ce Jésus n'aurait pas d'eau à changer en vin parce que l'empire de ce temps

a coulé du ciment dans les réserves d’eau et barré tous les chemins pour y accéder.
 

Ses capacités surnaturelles seraient mises à l'épreuve dans cette crise humanitaire
parce que les cinq mille affamés sont devenus deux millions entre-temps
et même cinq pains et deux poissons sont difficiles à trouver.


Je suis sûr qu'il aurait peur comme quand il voyait sa crucifixion devenue imminente
vidé de tout espoir face à l'inhumanité de l'empire.


Il se mettrait sans doute à prier comme il l'a fait la veille de son assassinat
« Dieu, s’il te plaît, éloigne de nous cette coupe de souffrance et libère la Palestine ».

 

C'est dans cette optique, exprimée ci-dessus avec tant de beauté et avec une telle assurance, que nous nous adressons à vous maintenant.

 

Nous voulons tout d'abord nous tourner vers nos sœurs et nos frères juifs qui ont commencé à dire « Pas en notre nom », et nous prions pour que leur nombre et leurs protestations augmentent. Les gens qui descendent dans la rue à travers le monde sont surtout, aujourd'hui, ceux qui portent la bonne nouvelle de la paix, de la justice et de la réconciliation. C'est vers eux que nous allons nous tourner.

 

C’est pourquoi nous accusons les Églises des États-Unis, d'Europe et de la grande famille œcuménique de rester étrangement indifférentes aux meurtres des Palestiniens et aux actes de vengeance qui sont perpétrés à l'encontre de nos sœurs et de nos frères palestiniens, et de ne réagir que lorsque des Israéliens sont tués. Vous dites constamment « Paix, paix, là où il n'y a pas de paix ». Pour autant que nous puissions le constater, toute prétention à la paix a été abandonnée depuis longtemps alors que des pans entiers de terre palestinienne ont été volés. C’est pourquoi ces phrases creuses sont un affront non seulement envers nous, mais aussi envers le Dieu de la justice, le Dieu qui a pris le parti des opprimés, des brimés et des marginalisés.


Si nous étions en 1943, les opprimés, les brimés et les marginalisés seraient les Juifs persécutés d’Europe, et nous prendrions leur parti. Mais nous sommes en 2023, et à notre époque ceux qui avaient auparavant été opprimés sont devenus des oppresseurs habilités à briser la nuque des opprimés de notre temps, les membres du peuple palestinien, et ils vont jusqu'à souhaiter qu'ils cessent d’exister. Ils sont bombardés tous les jours par les messages des colons qui leur disent : « Partez en Jordanie ! ».

 

Nous avons quelque chose à dire, à eux et à vous : Les Palestiniens ne vont pas partir n’importe où, tout au contraire ! Les Palestiniens vont ressusciter de leur crucifixion actuelle et les opprimés du monde entier vont s'identifier au peuple palestinien comme ils se sont identifiés aux Sud-Africains noirs qui vivaient sous un régime d'apartheid. La communauté chrétienne de Palestine est une toute petite minorité souvent oubliée, mais avec l'évêque Tutu nous disons : « Dieu n'est pas un chrétien », Dieu ne se soucie pas seulement de ceux qui se disent chrétiens. Tous les êtres humains, tous ceux qui font la volonté de Dieu sont également aimés de Dieu, qui se soucie de tous.

 

Les droits humains n’ont pas de frontières de religion, de culture, de classe, de race ou de sexe. Les chrétiens palestiniens sont solidaires de tous les Palestiniens, et ils s'identifient pleinement à eux tous. Le monde d’Occident doit comprendre qu’il met sérieusement en danger les valeurs de la démocratie et les droits humains, que même il les dépouille de toute légitimité, s’il continue sur la trajectoire qui est la sienne actuellement.

 

Cette lettre ouverte vous est adressée à vous, mais notre espoir réside en Dieu qui est solidaire de son peuple. Dieu vous tiendra pour responsables de vos péchés de commission et d'omission.


Nous plaçons notre confiance en ce Jésus qui a proclamé une Bonne Nouvelle pour les pauvres et les opprimés. Jésus nous rappelle à tous que Dieu n'est pas un Dieu tribal, mais un Dieu qui se soucie profondément de tous les peuples. Ce même Jésus nous remplit d'espoir et de joie, et nous prions de tout notre cœur pour que vous rencontriez, vous aussi,
ce Jésus, et que vous soyez libérés par lui.


Si vos cœurs sont touchés quelque peu par ce que nous vous avons écrit, nous vous appelons à une solidarité profonde et immédiate avec tous les Palestiniens et tout particulièrement avec ceux de Gaza. Nous sommes prêts à discuter avec vous du contenu de cette lettre ouverte.

 

*Que Dieu vous bénisse !

 

Révérend Frank ChicaneChikane
au nom de KairosKairos Afrique du Sud
+ Patriarche émérite Michel Sabbah Sabbah

au nom de Kairos Palestine

guillemets avant

 

 

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Mis à jour le 29/12/2023

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Développement et Civilisations adhère au Comité français pour la Solidarité internationale (CFSI)

Développement et Civilisations adhère au Comité français pour la Solidarité internationale (CFSI)  

 

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Le CFSI, c'est...

 

Une association de solidarité internationale créée en 1960 qui unit les forces de 24 organisations de la société civile.Ensemble, elles portent des projets de développement avec des associations locales plus particulièrement en Afrique de l’Ouest, en Algérie et en Amérique Latine.

 

Fédérées autour de valeurs communes, elles unissent leurs forces pour financer des actions de coopération et les réaliser, produire et diffuser des connaissances, animer des espaces d’échanges et de réflexion sur les thématiques de l’agriculture et l’alimentation durables et solidaires et la lutte contre les inégalités. Voir le site www.cfsi.asso.fr

 

Lors de sa réunion du 12 décembre 2023, le Conseil de direction du CFSI a accepté la candidature de Développement et Civilisations, qui devient ainsi la 25ème organisation membre.

A travers Développement et Civilisations, c’est le Réseau international pour une Economie humaine qui rejoint ainsi l’ensemble que constitue ainsi le CFSI avec non seulement les organisations membres mais leurs nombreux partenaires locaux, notamment en Afrique de l’Ouest.

 

Développement et Civilisations a décidé de demander son adhésion car elle a bien conscience que pour remplir sa mission de promotion de l’économie humaine par l’action et la réflexion elle a besoin d’avoir des alliés.

 

Alliés dans l’action

Là où les groupes locaux du RIEH ont entrepris de mener des actions territoriales ou veulent les entreprendre, il est utile qu’ils aient des contacts avec des organisations en lien avec le CFSI, puisque le principe-même des actions territoriales est la coopération entre tous les acteurs.

A un autre niveau, quand Développement et Civilisations cherche des financements pour soutenir les actions des membres du Réseau, elle a intérêt à s’adosser à des organisations ayant des moyens plus importants que les siens. Le CFSI lui-même a une expérience dans le domaine de l’alimentation qui est une source précieuse pour tous les membres qui veulent agir dans ce domaine.

 

Alliés dans la réflexion

Beaucoup de membres du CFSI ne font pas référence à l’économie humaine comme concept, même s’ils connaissent l’œuvre du Père Lebret. Ils formulent leur propre référence de façon souvent voisine. Il est intéressant d’avoir à ce sujet des échanges, si comme nous en sommes convaincus, il faut articuler les très nombreuses actions locales avec une vision globale des sociétés et du monde que nous voulons et de la façon d’y parvenir.

 

Voilà donc un beau programme de travail en commun !

 

Michel TISSIER

Secrétaire exécutif de Développement et Civilisations et du RIEH

 
Mis à jour le 16/12/2023

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